L’extraction du falun, jusque dans les années 50, se faisait à l’aide de pioches et de pelles de formes diverses appelées pelles piardes, bragueux ou barigueux, outils qui étaient assemblés à de longs manches en bois.
Passés au tamis, les éléments fins et les éléments grossiers étaient séparés pour des usages différents.
La mécanisation et le développement des chantiers routiers ont multiplié les ouvertures de ces carrières de faluns nommées « falunières ».
Cette exploitation se fait maintenant en plusieurs étapes :
1 – Décapage de la couche de terre arable regroupée en merlons (photo 1), puis, éventuellement, repérage de sites archéologiques afin de réaliser leur étude avant la poursuite des travaux.
Photo 1
Photo 2
2 -Puis extraction du falun à l'aide d'une pelle mécanique. (photo 2)
3 - Tamisage du falun, à l'aide d'une grille fixe ou avec un tamis placé en haut d'un tapis roulant (photo 3) afin de séparer le sable, des blocs de falun consolidé.
Photo 3
Photo 4
4 – Répartition en tas des différents
produits obtenus (photo 4).
Photo 5
5 – Enfin, chargement du falun dans des camions qui l’acheminent sur les chantiers (photo 5).
L’exploitation intensive du falun, dans les années 1970 à 2000 et les conditions très strictes imposées pour l’ouverture de nouvelles carrières, font qu’aujourd’hui la majeure partie du gisement exploitable a été prélevée et que les carriers cherchent d’autres granulats souvent aussi peu disponibles !
Ainsi chaque français consomme, en moyenne, 6.5 tonnes de granulats divers.
On utilise, par exemple :
2 500 à 5 000 t pour un lycée ou un hôpital
10 000 à 15 000 t pour un kilomètre de route
20 000 à 30 000 t pour un kilomètre d’autoroute
9 000 t de balast pour un kilomètre de ligne de TGV